Sports 22 avril 2022

Arsenal – Manchester United, Liverpool – Everton: la Premier League se joue à tous les étages et ce sera intense

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Chaque week-end nous rapproche un peu plus des verdicts en Premier League. Qui d’Arsenal ou de Manchester United sera dans le top 4 ? Liverpool accrochera-t-il le titre ? Everton peut-il se sauver ? Éléments de réponse ce week-end sur VOOSPORT WORLD. Par Thibault Drèze de la rédaction des sports.

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Arsenal veut enchaîner, United pense à la saison prochaine

En ouverture de cette 34e journée de Premier League, un alléchant Arsenal-Manchester United lancera les débats. Un match avec beaucoup d’enjeux, au-delà du nom de l’affiche. Le 5e, Arsenal, reçoit le 6e, United. Séparés de trois points (avec un match de moins pour les Mancuniens) autant dire qu’une victoire des Gunners écarterait définitivement les espoirs de Ligue des Champions pour les hommes de Rangnick. Sauf que dans cette ligue anglaise, on ne sait pas vraiment à quoi se rattraper. Arsenal, qui avait été battu trois fois consécutivement par des équipes moins bien classées, vient de s’imposer 2-4 chez le dauphin Chelsea. Pour United, c’est surtout la régularité de l’irrégularité qui saute aux yeux. Avec cette humiliation reçue à Anfield mardi soir (4-0) en guise dernière référence. Autant dire que cette grosse affiche est désormais surannée, car ce qui autrefois était une bataille à coup de canon ressemble plus à une échauffourée à coup de couteau en plastique.

Dans la forme récente et l’état d’esprit, on peut se dire qu’Arsenal a une longueur d’avance avec cette victoire à Stamford Bridge. A l’image d’un Eddie Nketiah revenu du diable Vauvert auteur d’un doublé face au Blues. Titulaire pour la deuxième fois de la saison (la première étant 4 jours plus tôt lors de la défaite contre Southampton), il en a profité pour ouvrir son compteur but. Reste à voir si le retour de Lacazette empêchera Nketiah de surfer sur sa bonne forme. Car face à Chelsea, Arteta a fait preuve d’une forme de pragmatisme à court terme qui pourrait être la clé pour les Gunners. Comme le résume bien The Athletic, « revenir à une défense à trois, réintroduire Mohamed Elneny et titulariser Rob Holding, ces changements n’ont pas été effectués au nom de l’expérimentation, mais du pragmatisme. Cela aurait pu sembler rétrograde, mais Mikel Arteta l’a jugé nécessaire. À ce stade de la saison, ce sont les résultats qui comptent le plus. Pendant une grande partie de la saison, Arteta et Arsenal ont établi un plan pour l’avenir. La stratégie de transfert et même la sélection de l’équipe ont été régies par un plan à long terme. Cette stratégie s’est avérée prometteuse, mais les décisions prises par Arteta lors de la victoire 4-2 contre Chelsea suggèrent qu’il reconnaît que le moment est venu de mettre cette approche de côté ».

Si Arteta veut, temporairement, mettre sa philosophie en parenthèse au profit de l’efficacité, Ralf Rangnick ferait bien de faire de même plus au nord de l’Angleterre. Inutile de dire que l’arrivée, désormais officielle, de Ten Hag l’été prochain rend la fin de saison de Manchester United encore plus stérile. En effet, qui dit nouveau coach dit nouvelle philosophie. Quel sera donc le rôle de l’Allemand désormais ? Lui à qui on a promis un poste de conseiller, va-t-il s’accorder avec le nouveau manager hollandais ? Et quel sort sera réservé à l’effectif ? Toutes ces questions vont animer la fin de saison des Red Devils, à défaut d’animer le terrain.

Opération « pas de faux pas » pour les Reds

En moins d’une semaine, Liverpool aura disputé ses deux plus gros matches de la saison. Historiquement en tout cas. Le derby de la Mersey va succéder au choc disputé mardi contre Manchester United. Sauf que depuis quelques années, ces deux matches « au sommet » ont été éclipsés par une rencontre avec bien plus d’enjeux vu les courbes sportives des deux rivaux historiques. Cette rencontre c’est celle face à Manchester City. Car sportivement ces deux chocs historiques ont souvent été à sens unique. La dernière victoire des Red Devils en Premier League face à Liverpool remonte à mars 2018 et la précédente de 2016. Quant aux Toffees, la dernière victoire date certes d’il y a seulement un peu plus d’un an, en février 2021, mais il faut remonter à octobre 2010 pour la précédente.

La rencontre de ce dimanche, si on se base sur le classement, n’a jamais semblé si démesurée. En effet, Everton s’est embourbé dans un marasme qui semble toucher le club à tous les étages. Sportivement d’abord, avec un club qui a entamé la saison plein d’ambition et qui doit faire face à une réalité bien différente. Loin des objectifs, le club décidait de se séparer de son coach Rafa Benitez, quelques mois après son arrivée seulement, pour y mettre à sa place Frank Lampard. Sans oublier les recrutements de Van de Beek (6 matches disputés) et de Dele Alli (7 matches, sans actions décisives). Mais cela n’a rien changé et Everton a continué son inexorable chute au classement.

Sans oublier des problèmes économiques liés aux sponsors russes. En effet, six jours après l’invasion russe en Ukraine, Everton annonçait avoir suspendu tous ses contrats commerciaux de sponsoring passés avec le milliardaire Alisher Usmanov. Le Russe avait également une option d’environ 36 millions d’euros pour donner le nom d’une de ses entreprises au nouveau stade actuellement en construction. Autant dire qu’une descente en Championship serait une catastrophe sportive, mais surtout économique.

Actuellement 17e, le club peine à se rassurer. Après la défaite à Burnley, la situation était bien critique pour les pensionnaires de Goodison Park. Mais une victoire contre Manchester United et un nul accroché courageusement face à Leicester ont redonné de l’air aux Toffees. Mais avec 1 point d’avance sur Burnley, premier relégable, mais qui compte un match de plus puisque l’équipe s’est imposé jeudi soir face à Southampton, les hommes de Frank Lampard ne peuvent pas encore s’essuyer le front en se disant que tout est sauvé.

De son côté, Liverpool entame une dernière ligne droite de folie. Déjà vainqueurs de la Coupe de la Ligue, les Reds ont, en plus de la course au titre, deux demies de C1 et une finale de FA Cup à disputer. De quoi viser un quadruplé historique, ce qui encourage certainement les hommes de Jurgen Klopp à repousser leurs limites. Everton est prévenu, d’autant plus que l’équipe n’a jamais semblé aussi forte. Dès lors, on voit mal les Reds trébucher à domicile contre le voisin, mais il s’est déjà passé beaucoup de choses folles dans un derby. C’est ce qui en fait le sel.

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Crédits images @Belga

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