Films et sport : les 5 meilleurs portraits de héros
Si regarder la télé n’est pas encore un sport, le sujet s’est taillé une place de choix sur nos écrans. Biopics d’athlètes, fictions basées sur des histoires vraies… C’est sûr, les films sportifs sont en grande forme !
Généralement, les biopics ne prennent pas beaucoup de risques. On y relate des anecdotes qui viennent ériger la personnalité en légende vivante, tout en laissant de côté ses moments sombres et ses côtés plus fragiles. Mais pas de ça ici ! À travers ces 5 films qui retracent l’ascension, la gloire, les doutes et parfois la chute de grands sportifs, découvrez les portraits sincères et controversés de héros pas si invincibles que ça.
« DIEGO MARADONA » (2019)
Pour qui : Tous les fous du ballon rond, de la buvette au vestiaire.
Le pitch : Footballeur star, fêtard accro à la cocaïne, personnalité incontrôlable en lien avec la mafia… Les frasques et le succès de l’attaquant argentin ont inspiré le réalisateur Asif Kapadia, friand de biopics puisqu’on lui doit notamment « Amy » et « Senna ». À partir de 500 heures d’images inédites, issues en partie des archives personnelles du footballeur, le cinéaste retrace le portrait d’« El Pibe de Oro » (« Le Gamin en Or »), ce joueur hors du commun qui a défrayé les chroniques. Le documentaire se concentre sur sa période au SSC Napoli (1984-1991), apogée d’une carrière qui lui aura apporté ses plus grandes joies, mais l’aura également vu se perdre dans de nombreux excès. En dehors du terrain et malgré cette fameuse « main de Dieu », vous découvrirez que la vie de Maradona n’a pas toujours été rose.
Pourquoi on aime : L’occasion de découvrir la vie et les exploits de ce grand joueur qui nous a quitté prématurément en 2020. Pour saisir toute l’ampleur du personnage, Kapadia a fait parler l’intéressé, mais également son entourage. En tout, plus de 80 personnes ! « Diego Maradona » est disponible sur Be tv.
Dans la même veine : « Zidane, un portrait du XXIe siècle » (2006)
« SERENA » (2016)
Pour qui : Les rattrapeurs de balles et autres adeptes de terre battue.
Le pitch : À 39 ans, Serena Williams, la sœur cadette de Vénus, est devenue l’une des plus grandes joueuses de tennis de tous les temps grâce à ses 39 titres du Grand Chelem en simple et double. Ce documentaire de Ryan White revient sur les différents visages de la star mondiale de tennis lors de la saison 2015-2016. On l’accompagne dans sa tentative de remporter son premier Grand Chelem, mais aussi de gagner son 22e titre majeur, égalant ainsi le record de la légende du tennis féminin, Steffi Graf.
Pourquoi on aime : À travers ce portrait multiple d’une athlète, créatrice et femme d’affaires, on entre dans l’intimité de la superstar de la raquette, icône controversée, mais à la fois entière et authentique. Le mode de vie sans concession qui est le sien souligne l’humanité qui se cache derrière ses victoires et ses muscles tendus.
Dans la même veine : « In the French » (2016), « L’empire de la perfection »(2018)
« MOI, TONYA » (2017)
Pour qui : Les fans de glisse et de triples axels.
Le pitch : En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, une jeune patineuse artistique, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding est accusée d’avoir planifié l’agression aux côtés de son ex-mari afin d’empêcher sa rivale de participer aux Jeux olympiques. Si ça sonne comme l’intro d’un « Faites entrer l’accusé », il s’agit pourtant bel et bien d’une histoire vraie. Sous la forme d’un faux documentaire, « Moi, Tonya » prend pour base la célèbre rivalité entre les deux patineuses et s’inspire d’entretiens « dénués d’ironie, violemment contradictoires et totalement sincères », comme l’explique le générique d’ouverture. Les témoignages se succèdent, parfois tragiques, parfois comiques, et nous présentent les moments marquants de la vie de la patineuse.
Pourquoi on aime : Là où le sport se pose en échappatoire à la pauvreté et à la maltraitance, on assiste à l’histoire poignante d’une chute. Pour ne rien gâcher, Margot Robbie y est absolument incroyable dans ses tuniques à strass.
Dans la même veine : «Bliss » (2010)
« UNE FAMILLE SUR LE RING » (2019)
Pour qui : Les amateurs de crochets droits et de surnoms rigolos
Le pitch : Librement adaptée du documentaire The Wrestlers : Fighting with My Family, cette comédie dramatique se base sur l’histoire vraie de la famille Knight. Ici, on fait du catch de père en fils et de mère en fille. Lorsque les enfants sont repérés par la WWE pour devenir des lutteurs professionnels, la relation entre Paige et son frère ainé Zak va en prendre un coup. Le film nous offre une véritable plongée dans la cette relation fraternelle difficile. C’est touchant, sincère et subtil. Ici aussi, le réalisateur Stephen Merchant n’hésite pas à explorer les zones d’ombre des personnages. Mieux, il pose de vraies questions de fond : le rapport à la célébrité et le poids de l’ambition familiale. Si Rocky vous semblait un brin too much, découvrez dès à présent sur Be Tv un film où les sports de combat gagnent en humanité et en émotion.
Pourquoi on aime : Considéré comme un show clownesque de musclés braillards en collants flashy, le catch est un sport qui est souvent passé à la trappe. « Une famille sur le ring » vient remettre les pendules à l’heure.
Dans la même veine : The Fighter (2010), Ali (2001), Raging Bull (1980), ou encore The Wrestler.
« NOUREEV » (2018)
Pour qui : Les assoiffés de liberté et d’entrechats
Le pitch : Le biopic de Ralph Fiennes allume les projecteurs sur Rudolf Noureev, célèbre danseur russe et prodige du ballet du Kirov. On s’attarde sur son enfance en URSS et sur sa décision de passer à l’Ouest en restant en France. À Paris, Noureev est fasciné par la débauche nocturne et la vie artistique de la capitale. Il s’y lie d’amitié avec Clara Saint, belle-fille d’André Malraux, ministre de la Culture de l’époque. Mais le KGB ne voit pas d’un bon œil les fréquentations « occidentales » de Noureev et le rappelle à l’ordre. Le danseur va alors être forcé de faire un choix qui va bouleverser sa vie et le propulser dans l’Histoire.
Pourquoi on aime : Sur fond de Guerre Froide, on découvre les valeurs morales, la soif de liberté, les désillusions et la personnalité à vif d’un danseur d’exception, ainsi que son rapport au bien et au mal, tout ça sans jamais tomber ni dans le sensationnalisme ni dans le voyeurisme.
Dans la même veine : Yuli (2019), Girl (2018)
C’est bien sûr une liste non exhaustive. Il existe autant de sports qu’il y a de bons films, si pas plus ! Si vous êtes plutôt branché planche à roulettes, on vous conseille le docu sur un skater belge « Danger Dave », ou encore « Les seigneurs de Dog Town ». Plutôt basket ? Alors « Magic and Bird : a courtship of rivals », qui raconte la rivalité entre Larry Bird et Magic Johnson, deux joueurs de NBA mythiques, devrait vous satisfaire. Les gros moteurs vous font vibrer ? Vous aurez l’embarras du choix : « Rush », « Le Mans 66 » ou « Senna » vous emmèneront à toute allure sur les circuits. Et pour un petit goût des stades américains, « Moneyball » (baseball) et « Invictus » (rugby) devraient marquer des points.
À vos marques, prêts, partez !
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