L’Euroleague a démarré en boulet de canon, l’heure des premiers bilans
La compétition reine de basket européen est déjà vieille de 9 journées et c’est l’occasion de tirer un premier bilan. Un premier constat unanime : le niveau de cette cuvée 2021-2022 est très haut et le spectacle est au rendez-vous sur VOOSPORT WORLD. Par Thibault Drèze, journaliste de la rédaction sportive .
Ce n’est pas un scoop, l’Euroleague a pour habitude de nous offrir un niveau de jeu très élevé. Mais cette édition 2021-2022 nous a déjà offert du grand spectacle après neuf journées seulement. « Globalement le niveau est très haut. On assiste à des matches d’une grande qualité avec de joueurs de très haut niveau. Sans oublier des coaches au sommet de leur art, car ils sont aussi responsables de la qualité du jeu en mettant en place des systèmes spécifiques et tirent le niveau tactique vers le haut. C’est indéniable. Mais il faut rester prudent, car être performant maintenant ne sert finalement pas à grand-chose, nous en sommes encore très tôt dans la compétition », explique Pierre Vandersmissen notre journaliste basket qui suit l’Euroleague pour VOOSPORT WORLD.
Actuellement en tête, Milan est l’équipe la plus forte actuellement. « Les Italiens sont sur une très bonne lancée et c’est certainement l’équipe la plus impressionnante en ce moment, avec un Nicolo Melli au sommet de son art. Leur objectif est la victoire finale, ils ont investi de gros moyens pour y parvenir. Les hommes d’Ettore Messina allient puissance physique, force mentale et technique ce qui donne un mélange très performant ». En troisième position au classement, Barcelone a montré de jolies choses. « Barcelone n’est pas en reste, l’équipe reste une formation très impressionnante. On parle maintenant d’une arrivée de Marc Gazol, le frère de Pau, fraîchement retraité, que le club avait rapatrié l’an dernier. Inutile de dire que si l’Espagnol débarque dans la cité catalane, la force de frappe collective de cette équipe sera encore plus éclatante », ajoute notre journaliste.
Une autre équipe espagnole fait d’ailleurs le show en ce début de saison. « Sans oublier le Real, toujours aussi surprenant. J’ai été frappé de constater leur faculté à ne jamais baisser les bras. Malgré beaucoup de blessés dont l’américain Williams-Goss qui est très important dans le jeu défensif, cette culture de la gagne est restée intacte. L’équipe ne semble jamais en panique, même quand tout semble s’effondrer, c’est prodigieux ».
Des équipes du Top au rendez-vous et une lutte intense qui font du mal aux plus petites équipes. « Attention à Zalgiris Kaunas qui est très faible en cette première partie de saison. Il y a certes beaucoup de blessures, mais le niveau de jeu n’est pas vraiment à la hauteur. On se demande d’ailleurs si l’équipe lituanienne aura les reins assez solides financièrement la saison prochaine », ajoute notre spécialiste.
Mais à ce stade de la compétition, il faut rester prudent. La saison est encore longue et il ne faut certainement pas tirer de conclusions hâtives. Outre le niveau de jeu, Pierre Vandersmissen est frappé par un autre aspect des matches. « Je trouve qu’il y a aussi énormément de suspense en ce début de compétition. Certains matches sont tendus et leurs issues encore inconnues jusque dans les dernières secondes. Cela donne lieu à des fins de match de haut vol ».
Au rayon des déceptions, certaines équipes n’ont pas encore atteint le niveau escompté. Et en parlant de fin de matches, les Turcs de Fenerbahçe ont eu du mal à les gérer. « J’ai malgré tout apprécié le Fener, qui n’a, certes, pas su terminer ses rencontres et l’a payé cher. Mais après trois défaites consécutives, la victoire face au CSKA a peut-être servi de déclic à cette équipe turque. Leur classement actuel ne reflète pas vraiment la valeur de l’effectif et n’est donc pas révélateur ». C’est aussi le cas pour une autre équipe habituée aux premières places. « Le CSKA justement qui traverse une phase délicate a vu son coach poussé vers la sortie selon les médias, mais le président a affirmé qu’il soutenait son coach. Ils vont de plus récupérer Milutinov, de quoi engranger un peu de motivation pour la suite. Ils viennent d’ailleurs de s’imposer face à Tel-Aviv ».
« On peut aussi mettre en avant les deux clubs français l’ASVEL et Monaco qui font un début de saison assez étonnant. Lyon reste sur un doublé Coupe-Championnat et c’est assez intéressant de voir que ça se poursuit en Euroleague. Ils font aussi preuve d’une belle force collective. Monaco aussi, mais attention sur la durée. Un garçon comme Mike James est fantasque, mais il doit aussi apprendre à se mettre au service de l’équipe.»
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Des collectifs, plutôt que des individualités
Si le niveau de jeu est très élevé c’est surtout grâce à l’organisation des équipes, plutôt qu’à travers un ou plusieurs joueurs star. « Difficile de mettre un joueur en avant. Je suis surtout frappé par la force des collectifs. C’est surtout à travers l’équipe que l’on peut constater la puissance d’un joueur. Certes, il y a des finisseurs qui marquent énormément de points, mais le travail en amont est tout autant, si pas plus impressionnant. Il y a des joueurs au service de l’équipe et c’est ce qui est le plus admirable. »
Comme on le constate, cette Euroleague a démarré très fort pour le plus grand plaisir des spectateurs. Du show, du suspense, des actions de génie, tous les ingrédients nécessaires à un bon match de basket. Une compétition que vous pourrez suivre tout au long de la saison sur VOOSPORT WORLD.
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