Cinéma et Télévision 25 mars 2021

Les documentaires, il y en a pour tous les goûts !

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Stop à l’idée reçue que les documentaires sont des films pour intellos ou traitent de sujets vieillots ! Laissez-vous surprendre par les différents genres et plongez dans la découverte de notre liste de documentaires en tous genres.

Les documentaires, également appelés films documentaires, traitent une gamme très large de sujets. Il ne s’agit pas juste de vieux films sur la guerre ou les ours polaires, rassurez-vous. Le documentaire prend plusieurs formes, il aborde plusieurs hypothèses et points de vue. Pour certains le cinéaste va prendre part à son film comme Michael Moore dans ses documentaires-chocs sur la société américaine. D’autres vont rester en retrait comme pour les documentaires sur la nature avec « Microcosmos: Le peuple de l’herbe » de Claude Nuridsany et Marie Pérennou où la seule intervention est une voix off. D’autres encore, sont de vraies enquêtes d’investigation ou des reconstitutions de faits historiques. Avec le documentaire, il y en a pour tous les goûts, découvrez-en plus dans cet article.

Qu’est-ce qu’un documentaire ?

Le documentaire se construit selon un schéma structuré (dans la plupart des cas): introduction, développement et conclusion. Le réalisateur a choisi un angle d’attaque pour son sujet et la forme sous laquelle il va en parler: interviews, voix off ou non, explications de la démarche ou aucune intervention afin de laisser le spectateur se faire son opinion, etc. avec un documentaire. C’est un genre cinématographique très exigeant, il demande beaucoup de recherches, de compilation de documents, d’investigations sur le terrain, d’enquêtes minutieuses. Certains sous-genres imposent des contraintes très précises, comme la patience et la minutie pour les documentaires animaliers, ou l’empathie et l’écoute attentive pour les sujets liés aux crimes graves. Le documentaire est donc une mine d’or pour ses spectateurs,

Comment le documentaire est-il né ?

Tout commence en 1891 avec Laurie Dickson qui filme dans leur atelier des figurants (personnages de cirque, music-hall, etc.). Ces débuts font débat, car ces personnes sont mises en scène pour les besoins du film, le côté « montrer la réalité » du documentaire est mis à mal. Plus tard, Louis Lumière filme des images de sorties d’usine en 1895, les ouvriers en habits du dimanche ont été informés qu’ils allaient être filmés par le patron. Ici encore le débat sur la mise en scène du sujet existe. S’enchaînent ensuite les prises de vues « documentées » comme l’arrivée du train en gare de Méliès, dont l’attirail de caméras tronque le comportement réel des voyageurs qui se presse pour voir cette invention.

Le premier documentaire long-métrage recensé est « Nanouk l’Esquimau » réalisé en 1922 . Ce film décrit la vie d’un esquimau à cette époque : lieu de vie, chasse, quête perpétuelle de nourriture, vie en communauté. Ici encore le spectateur est pourtant grugé, utilisation d’outils plus « authentiques » alors que les Esquimaux utilisent déjà les fusils, placement d’un phoque mort pour accélérer les scènes de chasse, etc. Pourtant le réalisateur s’est plongé dans la vie de cette tribu, il voulait en faire ressortir le côté authentique.

Au fil du temps, le documentaire est utilisé pour faire voyager, faire découvrir les contrées éloignées, les cultures différentes, les modes de vie différents.

Arrivent les deux grandes guerres, le documentaire est alors utilisé comme outil de propagande. Sous couvert de divertissement pour le peuple, les dirigeants utilisent ce genre censé être neutre pour faire subtilement ou non passer leurs idées.

Dans les années 50, des documentaires sont projetés au cinéma en journée ou avant les films à succès, pour boucher les trous du planning et faire venir le public.

Le genre du documentaire reprend des notes de noblesse de nos jours, plusieurs réalisateurs connus s’y essayent, les causes importantes comme l’écologie, par exemple, y sont mises en avant à grand renfort d’images magnifiques à couper le souffle. Ce genre est également apprécié des journalistes, qui s’en servent pour dénoncer les injustices, divulguer des scandales ou analyser des faits historiques sous toutes les coutures.

Le documentaire a beaucoup de facettes, il peut être engagé, corrompu, descriptif ou avec un point de vue engagé. Le débat sur la subjectivité revient souvent lors de la sortie des documentaires, jusqu’où peuvent-ils être mis en scène ? Le spectateur est-il trop pris par la main pour comprendre le point de vue ? Le réalisateur a-t-il tronqué la réalité ? Toutes ces questions ont donné naissance à des sous-genres du documentaire, afin de pouvoir classer toutes les libertés prises ou non par les réalisateurs qui peuvent avoir une vision du métier très différente. Où se situe le réel, ou s’arrête la mise en scène. Voilà tout le dilemme du documentaire.

Astuce

Les sous-genres du documentaire

  • Le documentaire-exposé : s’attache à montrer au public la réalité. Il est souvent construit à partir d’images, de sons ou de documents d’archives, parfois de reconstitutions pour faire entrer le spectateur dans la réalité de l’époque. Ce sous-genre est en grande partie utilisé pour relater les évènements historiques. Les intervenants ou le cinéaste s’adressent directement au public (voix off, sous-titres, témoin).

Comme dans « Three minutes », qui décortique les trois minutes de séquences, tournées par David Kurtz en 1938, les seules images en mouvement restantes des habitants juifs de Nasielsk, en Pologne, avant l’Holocauste. 

  • Le documentaire d’observation, le « cinéma-vérité » se développe en même temps que la technologie. Les caméras deviennent plus mobiles et transportables, les caméramans peuvent se placer au centre de l’action et se déplacer à leur guise. On multiplie les intervenants et les points de vue plus spontanés, le documentaire se fait la voix du peuple et d’une idée. Un très bon exemple est « Demain » et « Après Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent.

Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ? Suite à la publication d’une étude qui annonce la possible disparition d’une partie de l’humanité d’ici 2100, Cyril Dion et Mélanie Laurent sont partis avec une équipe de quatre personnes enquêter dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter. Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, ils commencent à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain…

 

  • Le documentaire- découverte : il donne à voir des paysages, des animaux, des voyages. Il a pour but la mise en avant touristique ou géographique. Recentrez-vous sur l’essentiel avec le « Chêne » de  Laurent Charbonnier et Michel Seydoux.

Si on le laisse vivre, le chêne dépasse facilement les 500 ans, voire plus de 1.000 ans exceptionnellement. Laurent Charbonnier s’intéresse à un de ces arbres remarquables, né celui-là en 1810, pour raconter la place primordiale qu’il occupe dans l’équilibre de la nature. En véritable hôtel, l’arbre n’héberge pas que les écureuils ou le gui mais une foule d’espèces, piverts, fourmis, mulots, geais des chênes…qui viennent y loger en amis de passage, en parasites toxiques ou en prédateurs peu scrupuleux. Tous scellent leur destinée autour de cet arbre, symbole de la force et de la majesté, qui les accueille, les nourrit, les protège depuis ses racines jusqu’à sa cime. Sans aucune voix off, au fil des quatre saisons, ce passionnant film documentaire nous immerge avec poésie dans la vie d’un formidable acteur de la biodiversité. À découvrir sur Be tv.

 

  • Le documentaire interactif-participatif est le prolongement du point de vue de son réalisateur, on suit son cheminement de pensée au long du documentaire. Le réalisateur est impliqué et donne son empreinte sur le sujet. Il peut mener une interview, mais aussi être présent tout du long en tant qu’acteur. Dans « Cascadeuse » de Elena Avdija, à voir sur Betv, vous suivez le quotidien de femmes cascadeuses professionnelles.

Shootées par des voitures, propulsées dans le vide ou encaissant de violents coups, tel est le quotidien de Virginie, Petra et Estelle, cascadeuses professionnelles. Elles doivent suivre un entraînement difficile jour après jour pour pouvoir exécuter ces scènes éprouvantes pour le corps. Pourtant, les représentations stéréotypées des femmes fragiles à l’écran restent bien ancrées dans l’industrie du cinéma, dominée par les hommes. Les rôles endossés par les cascadeuses restent des rôles de femmes opprimées, battues et maltraitées, alors que leurs pendants masculins jouent les bourreaux ou les héros.

  • Le documentaire poétique est un sous-genre particulier, plus axé sur les émotions et le ressenti véhiculés par les images que par l’histoire ou la véracité des faits relatés. Le sujet n’est qu’un point de départ pour créer un univers onirique autour de celui-ci.

 

  • Le docu-fiction : est basé sur un fait historique réel, mais le tout est romancé, retravaillé pour donner plus d’originalité ou de rythme au sujet. Comme « Shabu » de Shamira Raphaëla.

Les déboires tragi-comiques d’un jeune adolescent des quartiers populaires de Rotterdam. Parce qu’il a endommagé la voiture de sa grand-mère, il doit trouver, l’espace d’un été, l’argent nécessaire pour la réparation. À découvrir sur Be tv.

Astuce

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Crédits images @ Belga / AFP

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